74 75 7.3.2. FOCUS SUR LE CAPITAL DES SOCIÉTÉS Forme juridique SAS SAS SASP SASP SAS SAS SASP Clubs ANGERS (1) BILLERE DIJON NANCY SARAN SELESTAT STRASBOURG TOTAL MOYENNE MEDIANE Nombre d’actionnaires 2 12 33 21 13 18 28 127 18 18 Montant du capital 202 000 € 114 000 € 691 500 € 280 000 € 245 000 € 64 000 € 10 320 € 1 606 820 € 229 546 € 202 000 € (1) Club ayant accédé à la Proligue à l’issue de la saison 2019/2020 Pour rappel, seule la moitié des clubs sont constitués sous la forme de sociétés sportives (SAS ou SASP). On observe une hétérogénéité au niveau de l’organisation capitalistique. En effet, le niveau de capital des clubs s’étend de 10 K€ à 692 K€ et le nombre d’actionnaires, de 2 à 33 personnes avec une moyenne à 18 (morales ou physiques). Répartition des sociétés par tranches de capital 14% 57% 29% ≤ 100000 € 100000 € à 200000 € 200000 € à 400000 € Répartition du capital moyen entre actionnaires « personnes physiques » et « personnes morales » 43% 57% Personnes physiques Personnes morales Plus de la moitié des sociétés disposent d’un capital compris entre 200 K€ et 400 K€ contre seulement 13 % la saison passée. La répartition des actionnaires entre personnes morales et personnes physiques s’équilibre légèrement par rapport à la saison précédente : 57 % de personnes physiques contre 43 % de personnes morales (63 % vs 37 % en 2019/2020). ANALYSE DE L’ACTIF CUMULÉ 2020/2021 L’actif immobilisé passe de 1.3 M€ à 1 M€, soit une baisse de 0.3 M€. Cette diminution s’explique principalement par le fait que le club de CessonRennes, constitué sous forme de SASU et dont l’association support dispose d’un actif immobilisé important, a accédé cette saison à la Lidl Starligue. L’actif immobilisé représente 10 % de l’actif, soit une diminution de 4 % par rapport à 2019/2020. Ce faible pourcentage s’explique par le fait qu’aucun club n’est propriétaire de ses installations et que les contrats des joueurs ne sont pas comptabilisés en actif immobilisé contrairement à d’autres disciplines sportives. Concernant l’actif circulant, il augmente de 1.1 M€ pour s’établir à 9.2 M€. Il représente ainsi 90 % de l’actif. Cette augmentation s’explique en majeure partie par la hausse des disponibilités des clubs (+ 1.6 M€). Au même titre que les clubs de Lidl Starligue, les différents emprunts bancaires (dont PGE) et les différentes aides déployées par l’État (aides au paiement, reports de paiement ou encore les exonérations de charges sociales) ont permis aux clubs de renforcer leur trésorerie pour faire face à la crise sanitaire. En moyenne, chaque club disposait de 350 K€ de disponibilités (+ 50 %). Les créances clients représentent, quant à elles, 20 % de l’actif et diminuent de 26 % par rapport à la saison précédente. Enfin les autres créances s’élèvent à 2 M€ (- 6 %) et concernent 20 % de l’actif. La baisse de l’ensemble des créances s’explique par les restrictions d’accueil du public sur l’intégralité de la saison (jauges partielles, huis clos) n’ayant pas permis de conserver un nouveau d’activité habituel. ANALYSE DU PASSIF CUMULÉ 2020/2021 La structure financière s’appuie sur 58 % de dettes, 36 % de fonds propres, 4 % de provisions et de 2 % de fonds répertoriés et dédiés. On observe une répartition plus équilibrée entre les fonds propres et les dettes en Proligue qu’en Lidl Starligue. Les dettes d’exploitation représentent 42 % du passif et diminuent de 734 K€ . Parmi elles, on retrouve les dettes fournisseurs : 930 K€ (- 19 %), les dettes fiscales et sociales : 1.4 M€ (- 32 %), les autres dettes : 600 K€ (+ 64 %) et les produits constatés d’avance : 1.3 M€ (+ 3 %). La baisse des dettes fournisseurs s’explique principalement par une baisse d’activité et donc d’économies réalisées sur l’organisation des rencontres sportives. La chute des dettes fiscales et sociales provient des aides accordées par l’État alors que l’augmentation des autres dettes s’explique essentiellement par les avoirs à établir accordés aux partenaires et aux abonnés qui n’ont pas pu assister aux rencontres en raison des mesures gouvernementales (huis-clos et jauges partielles). Les fonds propres augmentent significativement de 1.95M€ (+ 117 %). Après avoir déjà connu en 2019/2020 une première hausse importante de 2.2 M€, les clubs de seconde division ont encore amélioré leurs fonds propres. Cette variation s’explique essentiellement par les bénéfices des clubs (1.7 M€ en cumulé) ainsi que de l’augmentation de capital réalisée par la société du club de Nancy (+ 200 K€ ). La hausse des résultats nets a permis une amélioration des reports à nouveau des clubs puisqu’ils s’établissent à - 396 K€ (+ 579 K€ ). Enfin, pour la première fois, l’ensemble des clubs de Proligue présentent une situation nette positive au 30/06/21 qui en moyenne s’élevait à 263 K€ par club. Les emprunts auprès des établissements de crédits et les autres dettes financières passent de 2.5 M€ à 1.6 M€ (16 % du passif), soit une baisse de l’ordre de 861 K€ . Cette chute s’explique par les accessions en Lidl Starligue de Cesson-Rennes et de Limoges. A eux deux, ces clubs représentent un total de 1.2 M€. À contrario, on note une augmentation des emprunts en raison de la contraction de 5 nouveaux PGE (+ 329 K€ ). A l’issue de l’exercice, 8 clubs avaient contracté au moins un PGE. Les provisions pour risques et charges augmentent légèrement de 13 % (+ 46 K€). Les fonds dédiés s’élèvent à 175 K€ et ne concernent qu’un seul club pour la saison 2020-2021 (Pontault- Combault). Il s’agit d’une subvention communale dont les objectifs n’ont pu être réalisés à ce jour en raison de la crise sanitaire.
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