RÉPARTITION DU CAPITAL MOYEN ENTRE ACTIONNAIRES “PERSONNES PHYSIQUES“ ET “PERSONNES MORALES“ RÉPARTITION DES ACTIONNAIRES “PERSONNES MORALES“ ENTRE ASSOCIATIONS SUPPORTS ET AUTRES PERSONNES MORALES PERSONNES MORALES PERSONNES PHYSIQUES ATIONS RTS 000 € 52% 48% ≤ 100 000 € 100 000 € à 200 000 € PERSONNES MORALES AUTRES PERSONNES MORALES PERSONNES PHYSIQUES ASSOCIATIONS SUPPORTS 200 000 € à 400 000 € 50% 10% 20% ≥ 400 000 € 40% 52% 48% 11% 89% 4 CLUBS 1 CLUB 29% 6 CLUBS 43% 1 CLUB 7% 1 CLUB 7% 2 CLUBS 14% 6 CLUBS 43% 3 CLUBS 1 CLUB SAISON 2018/19 SAISON 2018/19 SAISON 2019/20 SAISON 2019/20 50% 7 CLUBS 7% 21% 1% 29% 4 CLUBS 86% 12 CLUBS 50% 7 CLUBS 1 CLUB 7% 4 CLUBS 1 CLUB 29% 6 CLUBS 43% 1 CLUB 7% 1 CLUB 7% 2 CLUBS 14% 6 CLUBS 43% 3 CLUBS 1 CLUB SAISON 2018/19 SAISON 2018/19 SAISON 2019/20 SAISON 2019/20 50% 7 CLUBS 7% 21% 1% 29% 4 CLUBS 86% 12 CLUBS 50% 7 CLUBS 1 CLUB 7% BS 1 CLUB 1 CLUB 7% 7% S 6 CLUBS 43% SAISON 2019/20 50% 7 CLUBS 7% 86% 4 CLUBS 1 CLUB 29% 6 CLUBS 43% 1 CLUB 7% 1 CLUB 7% 2 CLUBS 14% 6 CLUBS 43% 3 CLUBS 1 CLUB SAISON 2018/19 SAISON 2018/19 SAISON 2019/20 SAISON 2019/20 50% 7 CLUBS 7% 21% 1% 29% 4 CLUBS 86% 12 CLUBS 50% 7 CLUBS 1 CLUB 7% Sur les 14 clubs de Lidl Starligue, seuls deux d’entre eux sont en association. Tous les autres sont sous la forme de sociétés sportives (SAS, SAOS, SASP, SASU, EURSL ou SEMSL). Les clubs ont une organisation capitalistique très hétérogène qu’il s’agisse du niveau de capital (de 10 000 € à 646 000 €) ou du nombre d’actionnaires (de 1 à 67). Il existe un équilibre dans la répartition de l’actionnariat des clubs entre personnes morales et personnes physiques. Toutefois, la place des associations supports au sein des personnes morales actionnaires des clubs est assez limitée (11%). Seuls deux clubs (Chambéry et Toulouse) sur douze ont une part prépondérante de personnes physiques (par rapport aux personnes morales) dans leur actionnariat. LA SITUATION NETTE DES GROUPEMENTS SPORTIFS 0 € 0 € 2 000 000 € 1 000 K€ -2 000 000 € -4 000 000 € -6 000 000 € -8 000 000 € -10 000 000 € 4 000 000 € 2 000 K€ 6 000 000 € 3 000 K€ 8 000 000 € 4 000 K€ 10 000 000 € 5 000 K€ 6 000 K€ 2012/13 -13 865 € 1 405 001 € -445 541 € 801 266 € 1 132 051 € 421 356 € 2 455 621 € 4 319 103 € 3 203 254 € 5 784 293 € 6 058 028 € 9 037 646 € 2013/14 2014/15 2015/16 2016/17 2017/18 2018/19 2019/20 - 128 343 € - 99 657 € - 9 204 734 € Situation Nette Cumulée de la Lidl Starligue Budget Moyen (K€) - 100 000 € à 0 de 0 à 5% 100 000 € à 300 00 € de 10 à 15% 0 à 100 000 € de 5 à 10% > à 300 000 € > 15% Résultat Net Cumulé de la Lidl Starligue Budget Médian (K€) Budget minimum pour évoluer dans la division 2012/2013 2013/2014 2014/2015 2015/2016 2016/2017 2017/2018 2018/2019 2019/2020 Nombre de Clubs en Situation Nette Positive 8 8 10 11 10 11 13 14 Nombre de Clubs en Situation Nette Négative 6 6 4 3 4 3 1 0 RÉPARTITION DES CLUBS PAR TRANCHES DE SITUATION NETTE RÉPARTITION DES CLUBS PAR TRANCHES DE PROPORTION DE CAPITAUX PROPRES SUR BUDGET (SITUATIONS NETTE POSITIVES) En dépit d’un résultat net cumulé pour la Lidl Starligue qui s’est nettement dégradé pour la troisième saison consécutive, l’ensemble des clubs est parvenu à maintenir une situation nette positive individuelle et collective pour la première fois depuis 8 saisons. La situation nette cumulée progresse même de 49% entre les deux dernières saisons. L’amélioration de la situation concerne de nombreux clubs puisque que désormais 93% d’entre eux atteignent les 100 000 € de situation nette positive. En moyenne, les clubs possèdent une situation nette de 645 000 € mais seulement la moitié dispose d’une situation nette d’au moins 300 000 €. Il existe une assez forte hétérogénéité des situations dans la mesure où 72% des capitaux propres sont concentrés dans quatre clubs. Autre élément positif : 13 clubs présentent une situation nette positive au moins égale à 10% du budget contre seulement 5 clubs lors de la saison précédente. La situation nette représente 14,5% en moyenne des produits des clubs. 6.4 — LE COMPTE DE RÉSULTAT La crise sanitaire a particulièrement impacté l’économie des clubs de Lidl Starligue. L’analyse de leurs comptes de résultat doit donc se faire à l’aune des répercussions économiques de la crise qui rend les comparaisons avec les saisons précédentes délicates. AVERTISSEMENT Les comparaisons des données comptables pour chaque club individuellement mais également entre clubs de Lidl Starligue sont rendues complexes par les effets de la crise sanitaire. Tous les clubs n’ont notamment pas comptabilisé les « aides Covid » mises en place par l’État de façon uniforme. Les éléments comparatifs sont donc à prendre avec prudence et volontairement limités par rapport aux éditions antérieures du rapport de la CNACG. Évolution des budgets moyen et médian En préambule, il convient de souligner que, du fait de l’importance du budget du PSG, il nous semble que la référence au budget médian comme indicateur de référence soit plus probante qu’une référence au budget moyen. La crise sanitaire est venue mettre un coup d’arrêt à une augmentation régulière et continue des budgets moyen et médian des clubs de Lidl Starligue. Ceux-ci avaient cru à un rythme annuel moyen respectif de 9% et 8% au cours des 10 dernières saisons (depuis 2010/2011). Pour autant, la saison 2019/2020 n’a pas été aussi dégradée qu’elle aurait pu l’être, grâce aux différentes mesures de soutien mises en place par l’État et les collectivités territoriales mais aussi à la fidélité relativement importante des partenaires privés des clubs. La saison a ainsi été marquée par une relative stabilité des budgets moyen et médian. En s’établissant à 5,2 M€, le budget moyen a connu une légère diminution (-3%), ce qui s’explique en partie par les répercussions économiques de la crise sanitaire. Ce recul reste malgré tout limité et est essentiellement supporté par quelques clubs (cf. infra) comme en témoigne la croissance, certes modérée (+1%), du budget médian qui s’établit à 4,1 M€. 2013/14 4 253 K€ 3 460 K€ 4 538 K€ 4 887 K€ 4 939 K€ 5 227 K€ 5 393 K€ 5 224 K€ 2014/15 2015/16 2016/17 2017/18 2018/19 2019/20 3 762 K€ 3 766 K€ 3 849 K€ 3 946 K€ 4 053 K€ 4 096 K€ Les budgets de la Lidl Starligue Dans le détail, les clubs ont connu des évolutions contrastées : ➔ 8 clubs affichent un budget en baisse. 3 d’entre eux ont enregistré une baisse significative de 10% ou plus : Montpellier (-13%), Toulouse (-10,6%) et Dunkerque (-10%). Les autres clubs enregistrent des contractions plus modérées : Saint-Raphaël (-9,2%), Nantes (-7,8%), Aix en Provence (-4,5%, la baisse de budget de ce club ayant qui plus est été atténuée par un transfert de charges de 500k€, écriture comptable passée sur l’exercice en raison d’un changement de méthode concernant les échanges), le PSG (-4,5%) et Istres (-2,2%). L’arrêt prématuré des compétitions domestiques et/ ou européennes explique en grande partie ces réductions budgétaires, les clubs n’ayant pas pu accueillir leur public et certains partenaires ayant réduit leurs engagements. COMPARAISON ET ÉVOLUTION DES BUDGETS 28 29 saison2019.20
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